Qu'est ce que l'infertilité

On parle d’infertilité d’un couple hétérosexuel en l'absence de grossesse après 12 à 24 mois de rapports sexuels complets, réguliers (deux à trois fois par semaine) et sans contraception. Selon l'OMS, une personne sur six dans le monde souffre d'infertilité.

NOS SOLUTIONS

Diagnostiquer l'infertilité

Une consultation médicale devient nécessaire lorsqu'un couple hétérosexuel n'arrive pas à concevoir un enfant après 12 à 24 mois de rapports réguliers (deux ou trois fois par semaine) aux périodes propices, en l'absence de contraception. Cette consultation a lieu beaucoup plus tôt, souvent après 6 mois d'essais infructueux, si la femme a plus de 35 ans ou s'il existe une maladie de l'appareil génital connue ou suspectée chez l'homme ou la femme pouvant être responsable d'une baisse de la fertilité. Cette consultation permet : de confirmer le diagnostic d'infertilité par son ancienneté ;de retrouver une cause parfois simple d'infertilité qui peut être facilement modifiée (par exemple : mauvaise connaissance des processus de la fécondation et des périodes de fécondité) ; d'envisager, après un examen médical du couple, les examens complémentaires nécessaires. En premier lieu, le médecin recherche l'existence de facteurs favorisant la baisse de fertilité féminine ou masculine. Le médecin procède ensuite à l'examen des deux membres du couple. L'examen clinique comporte un examen général, complété d'un examen gynécologique avec frottis du col de l'utérus si nécessaire, chez la femme et d'un examen des organes génitaux chez l'homme. En général, après un examen médical, le médecin prescrit tout d'abord au couple hétérosexuel les examens les plus simples. Il peut, si nécessaire, envisager un bilan plus complet pour explorer la baisse de la fertilité avec pour la femme : Analyse de la durée et de la régularité des cycles menstruels de la femme par la courbe de température. Prise de sang pour mesurer les taux hormonaux. Échographie abdomino-pelvienne par voie endovaginale. Hystérosalpingographie (hystérographie) et hystéroscopie. Cœlioscopie abdomino-pelvienne. Et pour l'homme, Le spermogramme

Les conseils donnés aux couples en cas d'infertilité

Arrêter de fumer et cesser la prise de drogues, si besoin. Le sevrage tabagique de la femme est souhaitable car le tabac diminue la fertilité naturelle et a un effet négatif en cas de FIV (fécondation in vitro). De même le sevrage tabagique est recommandé chez l’homme avant toute AMP (aide médicale à la procréation).L'arrêt de prise de drogues : cannabis, héroïne, cocaïne, hallucinogènes est indispensable. Atteindre ou garder un poids satisfaisant. La perte de poids en cas d’obésité : l’obésité diminue les chances de grossesse, altère les résultats des fécondations in vitro et augmente le risque de complications lors de la grossesse. Le retour à un poids normal en cas de maigreur excessive chez la femme. Avoir des rapports sexuels selon une fréquence adaptée. Une fréquence de un jour sur deux pendant la période de fertilité assure les meilleures chances de fécondité. Des rapports sexuels quotidiens n’augmentent pas les chances de conception. Adopter une alimentation saine. Il est proposé à la femme d’adopter un régime alimentaire équilibré et de diminuer sa consommation de café (ou équivalent en caféine apporté par d’autres boissons) si la consommation est supérieure à 5–6 tasses par jour (surtout si elle est associée à la consommation de tabac). Avoir une activité physique au quotidien dans un environnement sain. La femme doit éviter les exercices physiques intenses, mais peut conserver une activité physique régulière. Pour l’homme : il est recommandé d’éviter de porter des pantalons trop serrés qui compriment les testicules provoquant une augmentation de la température testiculaire nuisible à la production des spermatozoïdes. Il est recommandé d’éviter l'exposition aux pesticides et polluants organo-chlorés.

Les différents traitements de l'infertilité

Le traitement médical de l'infertilité : Le traitement médical prend en charge une maladie pouvant avoir être responsable d'une baisse de la fertilité (IST par exemple) ainsi que les troubles de l'ovulation. Le traitement d'induction ovarienne ou de stimulation ovarienne est utilisé en cas de troubles de l'ovulation (comme par exemple dans le syndrome des ovaires polykystiques). Il consiste à provoquer l'ovulation avec des médicaments. En pratique, la prise d'un médicament, comme le citrate de clomifène, stimule et déclenche une ovulation. Les risques de grossesses multiples et de prématurité sont augmentés après stimulation ovarienne. En présence d'un fibrome de l'utérus, une embolisation des artères utérines peut être proposée. Le traitement chirurgical en cas d'infertilité. Il est envisagé lorsque la baisse de fertilité est due à une cause "opérable" : fibrome utérin (myomectomie), malformation de l'utérus, obstruction d’une trompe de Fallope, endométriose,chirurgie ovarienne par « drilling » en cas de syndrome des ovaires polykystiques. Elle consiste à effectuer des micro-perforations dans la couche superficielle des ovaires afin d’obtenir des ovulations normales et des grossesses spontanées. Ce type de chirurgie permet un rétablissement des ovulations dans environ 50 % des cas, varicocèle (dilatation d'une veine au niveau d'un testicule)...

Prévenir de l'infertilité grâce au test IDIR®

Le test IDIR® permet de détecter et de quantifier la résistance à l’insuline, facteur de l'infertilité, présent jusqu’à une décennie avant l’apparition des symptômes. Causée notamment par la sédentarité, l’obésité, l’alcool, le tabac, le VIH et ses traitements (TARV), la résistance à l’insuline entraîne une cascade de dysfonctionnements métaboliques qui aboutissent après plusieurs années à une ou plusieurs maladies métaboliques comme l'infertilité. Cette résistance à l’insuline est réversible via des thérapies non médicamenteuses, éducatives et médicales, permettant de retarder voire éviter l'infertilité.